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Réserve ornithologique du Teich – 1

La visite de la réserve ornithologique du Teich se fait à pied, le long d’un sentier en boucle de 6 Km.

Tous les paysages de la réserve sont traversés ou longés par le sentier qui permet une découverte de l’ensemble du site et de ses abords, vous trouverez ci dessous le circuit à effectuer.

Pour les commentaires je me suis essentiellement appuyé sur le site de la réserve ornithologique du Teich .

Dans certains de ces affûts, des ouvertures très basses spécialement destinées aux photographes (« lens box »), permettent d’éviter les cadrages trop plongeants lorsque les oiseaux sont près.

L' intérieurd' une cabane d' observation.

– 20 cabanes d’observation fermées ponctuent le sentier aux endroits les plus favorables pour voir les oiseaux. Réparties environ tous les 300m, elles permettent une visite confortable quel que soit le temps (pluie, froid, chaleur).

4 points de vue surélevés proposent une vision sur les paysages de la réserve ou de ses abords, ce sont par ailleurs d’excellents postes pour observer la migration active. Des toilettes avec point d’eau potable sont installées à l’entrée et au premier tiers du sentier.

Une aigrette daigne prendre la pose.

Aigrette sur son perchoir.

LES ESPÈCES

Jusqu’à la fin 2012, une observation assidue sur 40 années a permis de détecter 319 espèces ou sous-espèces sur les 110 ha de la réserve. Ce résultat spectaculaire pour un site aussi restreint témoigne de la valeur d’un lieu, qui offre de multiples ressources aux oiseaux traversant la région. Si la plupart de ces observations sont régulières ou ont été homologuées par des comités de validation à l’échelle régionale ou nationale, d’autres, souvent les plus anciennes, ne l’ont pas été faute d’existence de ces comités ou simplement par négligence des observateurs… Ces observations sont parfois uniques et n’ont duré que quelques minutes, il ne faut donc pas s’attendre à retrouver les espèces cataloguées de Très Rare (TR) à chacune de ses visites. La liste proposée ici est en perpétuelle reconstruction, deux espèces nouvelles y ont par exemple été ajoutées en 2012.

LES BOISEMENTS

Qu’ils soient d’origine artificielle (anciennes plantations de résineux) ou spontanée, les boisements occupent toute la lisière sud de la réserve. Lechêne pédonculé et le saule gris y règnent en maîtres au gré de l’humidité du sol. Ces boisements évoluent naturellement, sans qu’aucune gestion particulière n’y soit appliquée, ce qui garantit leur aspect sauvageet contribue à favoriser la biodiversité qu’ils abritent. Les jours de grande chaleur, ils offrent au visiteur des parcours ombragés et frais.

LES MARAIS

Ils sont le plus souvent de type « maritime », c’est-à-dire influencés par la présence d’eau salée. De grands bassins bordés de végétation se succèdent et s’imbriquent tout au long du sentier de visite. Quelques marais, mares ou plans d’eau douce ponctuent néanmoins le territoire et abritent une flore et une faune spécifiques.

LES LAGUNES

Largement ouvertes sur l’espace, ces nappes d’eau peu profondes, très salées, ponctuées d’une végétation rase et adaptée (salicornes), offrent au visiteur les paysages les plus aérés, les plus extrêmes. Ici soleil et chaleur estivale se font sentir de la même manière que dans les marais salants.

« Le cormoran n’a pas, en général, dans nos esprits, une image trop négative. Pourtant, il était parti du mauvais pied. Ainsi, à bord de l’Arche de Noé, il est puni par le patriarche pour mauvaise conduite. Qui lui retire donc la petite glande productrice d’une substance qui, chez les autres oiseaux, imperméabilise le plumage. Noé lui donne également une couleur noire. D’où sans doute son nom. Car cormoran veut dire «corbeau de mer». Ce qui n’est pas trop encourageant. Même La Fontaine le brocarde dans la fable Les Poissons et le Cormoran où il apparaît sous un jour très fourbe. »
Pour la référence : c’ est LA

Le bécasseau s’ active .

MIGRATIONS

Globalement, les migrations des oiseaux se déroulent toute l’année, avec juste une stricte interruption entre décembre et janvier, mais cette dernière restriction est de plus en plus fréquemment battue en brèche ces dernières années… Deux périodes sont néanmoins à distinguer : – La migration prénuptiale (« avant les noces ») ou migration de « printemps » ou encore « de remontée », qui s’étire de la fin janvier (Oie cendrée, Canard Pilet,…) jusque début de juin. – La migration postnuptiale (« après les noces ») ou migration « d’automne » ou encore « de descente », qui débute en juin pour s’épuiser en décembre. Bien entendu, le déplacement d’un maximum d’espèces a lieu dans la période médiane de chacune des migrations (mars-mai et septembre-novembre). Durant ces deux phases de la vie des migrateurs, des dizaines de milliers d’oiseaux peuvent fréquenter la réserve pour quelques heures ou quelques jours. L’escale est réputée chez certaines espèces dont on revoit régulièrement les mêmes individus marqués (Spatule blanche, Barge à queue noire,…). Ces deux périodes sont celles où la diversité est la plus forte sur le site, et il est fréquent de contacter plus de 100 espèces au cours d’une visite. C’est aussi lors des migrations que l’on a le plus de chances d’observer des oiseaux rares, venus de la lointaine Amérique ou de l’Asie centrale.

Vanneau.

HIVERNAGE

Les migrateurs du nord et de l’est de l’Europe s’arrêtent en nombre pour passer l’hiver dans la Réserve. Cette période dite « d’hivernage » (à ne pas confondre avec l’hibernation d’autres vertébrés), débute pour certains en octobre et s’étend jusqu’en mars pour d’autres. Durant cette saison, les oiseaux ne se déplacent que sur de courtes distances, essentiellement pour s’alimenter. C’est la phase de l’année où l’on rencontre les plus grandes concentrations d’oiseaux sur la réserve,nombre d’espèces étant grégaires en hiver. C’est aussi l’occasion de bien observer les changements de comportements que cette saison provoque sur les oiseaux, et peut-être de découvrir une espèce inhabituelle, arrivant directement des glaces polaires…

NIDIFICATION

88 espèces nichent ou ont déjà niché sur les 110 hectares de la réserve. Cette diversité importante est due à la juxtaposition de milieux naturels très différents sur un petit espace. Ainsi, le Pic épeiche, un oiseau typiquement forestier cohabite avec le Héron cendréoiseau du marais– qui lui-même croise tous les jours le Goéland marin, espèce strictement inféodée au littoral. Les passereaux sont particulièrement fréquents, des plus communs à l’instar du Rougegorge, jusqu’aux plus rares comme la Gorgebleue à miroir blanc. La période de nidification s’étend de la fin janvier, lorsque les premières Cigognes blanchesrejoignent leurs nids, à la fin août qui voit l’envol des derniers poussins de Râle d’eau nés sur la réserve. Elle culmine cependant pour la majorité des espèces entre Avril et Juin. La plupart des espèces sont très discrètes durant cette période de reproduction, néanmoins plusieurs laissent admirer leur progéniture de très près au public, depuis les observatoiresou le sentier de visite (Cigogne blanche, Echasse blanche, Petit Gravelot, Milan noir…).

D’UNE MARÉE À L’AUTRE

La réserve borde le bassin d’Arcachon, et en particulier le secteur de cette lagune occupé par d’immenses vasières qui découvrent à marée basse. Cette situation privilégiée permet à des milliers d’oiseaux de se réfugier à marée haute sur les reposoirs de la Réserve, pour en repartir vers les vasières dès que la marée redescend. Ce mouvement pendulaire interviendra de jour comme de nuit, car un cycle complet de marée dure environ douze heures, et se décale d’une heure tous les jours… D’août à mai en particulier, le visiteur devra donc tenir compte du rythme des marées pour optimiser sa venue. Un calendrier très précis est proposé  .

Rechercher sur le site de la réserve , le calendrier en cours, pour l’ année , .. c’ est ICI ..

Reposoirs.

DE JOUR COMME DE NUIT

L’alternance du jour et de la nuit (ou cycle nycthéméral) est un phénomène qui influence les comportements de la grande majorité des espèces d’oiseaux. Ces derniers sont majoritairement diurnes, et donc se posent pour dormir la nuit. Cependant d’autres s’affranchissent de cette contrainte, en vivant par exemple au rythme des marées, et d’autres encore, mais plus rares sont surtout nocturnes (Bihoreau gris). L’arrivée de la nuit modifie ainsi les attitudes des oiseaux qui vont bien souvent se regrouper en « dortoirs » jusqu’au lendemain. Les heures « entre chien et loup », le matin comme le soir, sont l’occasion d’observer des spectacles uniques sur la Réserve, comme les regroupements de la Spatule blanche, du Grand Cormoran ou de la Grande Aigrette. Pour les abonnés, un « calendrier des heures d’ouvertures privilégiées » permet de savourer ces instants quelques jours dans l’année.

Aigrette.

Héron cendré.

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